L’extraction et la transformation des matières premières nécessaires à l’usage du numérique présentent des impacts environnementaux bien plus importants que ceux causés par les émissions CO2. Malheureusement, ce n’est pas sur cet aspect que nous portons notre attention.
Le déploiement du numérique dans les bâtiments et les territoires avance à grand pas et cela demande beaucoup plus d’équipements.
Avant de pointer du doigt l’usage des appareils numérique, il serait grand temps de se concentrer sur les matières premières, l’empreinte carbone qu’elles engendrent et leur pénurie qui s’annonce dans un proche avenir !
En prenant en compte le vrai bilan, on se rend compte que 85 % des émissions CO2 du cycle de vie d’un appareil numérique concernent UNIQUEMENT la fabrication, ce qui est logique quand on s’aperçoit que l’extraction de petite quantité de matières premières nécessite des masses impressionnantes de terres remuées, d’eau, de produits chimiques et de combustibles fossiles toutes aussi nocives les unes que les autres pour l’environnement.
C’est à cette menace que nous devons répondre. C’est notre premier problème avant que notre planète grille à cause de l’empreinte carbone.
Face à ce problème, il est impératif d’être vigilant face aux nouvelles technologies qui ont souvent tendance à faire table rase de ce qui existe causant des renouvellements prématurés et de la fabrication de nouveaux produits, avec leurs effets contre-productifs sur la baisse des GES.